Tokyo, fin d'un monde de Junichi Noujou
Voici aujourd'hui un manga qui m'a alerté dès la couverture par son parti pris de dessins extrêmement travaillés. Ca passe ou ça casse... pour moi c'est passé très largement !
Yuma Oda est un jeune homme loin d'être ordinaire. A l'époque du lycée, il a plongé sa classe dans une léthargie dont seule une camarade s'est sortie. Cette jeune fille, Miho Omori, travaille maintenant au
"bureau des recherches des communications futures" et est intriguée par Yuma Oda, qu'elle ne peut oublier. Comment a-t-il fait pour léviter en pleine classe? Quel est cet étrange pouvoir qui lui a permis
d'hypnotiser une vingtaine d'adolescents?
Une notion se dégage, celle des "hommes du futur" qui sont, comme leur nom l'indique, des êtres venus du futur pour accomplir des actes surnaturels et peut-être menacer les êtres présents et leur destinée.
Mais si une catastrophe semble être à craindre, notre équipe de choc du "bureau des recherches..." est bien sur le coup pour enrayer tout péril guettant la ville.
Outre l'histoire pleine de mystère et de suspense, les dessins ultra réalistes ont en tout premier lieu attiré mon attention. Habituellement, un manga se caractérise par ses dessins faits à la va-vite, ici les
dessins sont très travaillés. Les expressions des personnages, saisissantes car tellement vraies, font de ce Tokyo, fin d'un monde un manga aux allures de petite BD fantastique.
J'ai hâte de lire la suite... !
Et un exemple de ces dessins ultra réalistes qui, j'espère, achèveront de vous convaincre :
Je vous renvoie à l'excellente critique de Choco.
Tokyo, fin d'un monde - Junichi Noujou ; traduction de Takuya Matsumoto (Delcourt/Akata, 2011, 192 p.)